La maison de Joseph

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La maison a été construite en 1908, vous trouverez ici quelques photos, montrant les travaux et aménagements au cours de ce siècle.

La Pèce

En 1867, Joseph Alary père a acheté le terrain (la pèce) sur le quel se trouvait une grange. Cette grange est l'ancienne étable qui longe le chemin des écoles. 40 ans plus tard, c'est une grande grange et la maison qui seront inaugurées. Ci-contre l'acte d'achat.

La maison d'origine

Depuis 1908, la maison a connu de nombreuses rénovations et des réaménagements. Sur cette photo du début du siècle, on voit que la maison est moins large que actuellement et que les fenêtres sont toutes petites.

Quelques travaux effectués à la maison et à la ferme

1966 : élargissement fenêtres coté salon

1968 : élargissement coté cuisine

La maison rallongée

Sous la neige en 1986

Vue du monument aux morts depuis le puits : le chemin d'accès de devant n'existait pas

Travaux à la maison


Si la génération des 25-37 ans a toujours connu la maison de Lentin douillette et confortable, il n'en a pas toujours été ainsi ! Mamie a toujours dit : « c'est papa (notre arrière- grand-père Zéphirin avait alors 18 ans, son père Joseph Alary avait 58 ans) qui a construit la maison mais c'est nous, papi et moi, qui l'avons aménagée à l'intérieur. » Ainsi, au cours des années, des modifications ont apporté progressivement plus de confort.

Des plafonds ont été ajoutés aux planchers et poutres : ils permettaient entre autres avantages d'éviter la poussière venant du grenier au-dessus où l'on portait tout le blé.

La grande cheminée de la cuisine a été fermée pour éviter les courants d'air et une cuisinière à bois-charbon allumée tous les matins, avec petite réserve d'eau chaude, a été installée. Plus tard, c'est un ballon d'eau placé dans la chambre au-dessus qui a été chauffé par cette cuisinière. Mais brrr ! il ne faisait pas chaud en hiver dans les chambres ! Heureusement le moine et les briques réchauffaient le lit, bien avant la bouillotte et la couverture chauffante!

Le chauffage central ne date que des années 1980.

Côté sanitaire, la salle de bain et les WC à l'étage ont été construits vers 1960 : il y avait auparavant un « cambrou », à usages multiples (jambon mis dans la chaux dans une maie…). C'est la pièce dite « l'évier » qui a été partagée pour recevoir le futur « cambrou », réserve à toupines, confitures et autres bonnes choses !

Vers 1962 est construit un garage attenant contre le pignon ouest, simple appentis d'abord, qui sera relevé à la hauteur de la maison en 1966 : désormais le grenier ne sera plus au-dessus des chambres mais à cet étage et on a alors supprimé dans la maison l'escalier intérieur (au-dessus de l'actuel) qui conduisait au grenier.

La petite fenêtre de la salle à manger côté ouest ayant été fermée pour le garage, on a éprouvé le besoin d'agrandir toutes les ouvertures :

en 1964, de la salle à manger et chambre au-dessus

en 1968, de la cuisine et chambre au-dessus.

Ces améliorations ne sont venues qu'après l'extension de l'étable et de la grange, en 1957, partie en pierre, plus large, après la terrasse. A cette époque a été créé le chemin conduisant à cette nouvelle entrée de l'étable, côté pré et non plus côté cour. Et pour la maison de même, l'entrée s'est déplacée côté jardin !

En 1970, Papi construit la stabulation à côté de l'étable.

En 1978, Jacques prend la relève.

En 1981, pour construire la maison de Jacques et Luisa, le jardin est déplacé côté pré.

En 1998, suite de l'aménagement intérieur : salle de bain et WC en bas dans une partie de la « cave », autrefois le « saloir ».

En 2000, Jacques construit la stabulation du Landas.

Et maintenant ? on attend des bonnes volontés pour refaire peintures et papiers peints !

La maison en 2008

Les travaux de réaménagement en 2018

En 2018, Jacques devient le nouveau propriétaire de la maison familiale et Cédric décide de lancer d'importants travaux de réaménagement. Après le démontage du hangar suite à la retraite de Jacques et l'arret des activités agricoles, c'est maintenant le début d'une nouvelle vie pour la maison.